Après « Ne vivons plus comme des esclaves », « Je lutte donc je suis » et « L’Amour et la révolution », Yannis Youlountas, réalisateur franco-grec, revient avec un quatrième documentaire au titre évocateur, qui se déroule à Athènes
Depuis la crise financière de 2008, la Grèce est le pays européen qui a subi le plus brutalement la violence néolibérale. La dette et l’austérité imposées ont gravement empiré les conditions de vie de la population grecque. L’espoir qu’avait pu incarner le gouvernement mené par Syriza, tant en Grèce qu’à l’international, s’est effondré rapidement. L’espoir déçu s’est mué en colère, amenant le parti néonazi Aube Dorée, jusqu’alors groupusculaire, à devenir la troisième force électorale du pays, entraînant un décuplement des violences, en particulier à l’encontre des personnes migrantes, alors que la Grèce est une des portes d’entrée de l’Europe pour nombre de personnes qui fuient des situations problématiques dans leurs pays.
Ce documentaire montre un monde anti-autoritaire, autogestionnaire, créatif et solidaire, qui, face à un gouvernement violent (aujourd’hui mené par le parti de droite conservatrice Nouvelle Démocratie), empêche les expulsions des squats de sans-papiers, crée l’autonomie alimentaire et sanitaire, ou encore s’organise pour lutter contre la privatisation des plages de leur région.
Prix d’entrée habituels, possibilité d’acheter les places en ligne : https://www.grignoux.be/fr/event?ide=2215
Bande annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=ha6Cnspn4_w