Ciné-débat sur l’accueil des migrants avec le film STYX – le 17 mars (19h30)

Dans le cadre du Festival à Films Ouverts, nous vous proposons un ciné-débat avec la projection du film Styx, de Wolfgang Fischer.

La projection sera suivie d’un débat avec différents intervenants : migrants, hébergeurs de migrants, … Nous publierons plus d’informations sur cette page dans les semaines à venir.

Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=BjG4viHYDFY&feature=youtu.be

P.A.F. : 3€

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A Films Ouverts est un festival de films contre le racisme et pour l’interculturalité organisé depuis 2006 par Média Animation. Ces rendez-vous originaux prennent place chaque année autour d’une date symbolique : le 21 mars, « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».

À FILMS OUVERTS propose plusieurs approches pour explorer la diversité à l’aide de longs métrages militants, caricaturaux ou inattendus qui ont tous quelque chose à dire, volontairement ou non, sur notre rapport à l’Autre. Le Festival, c’est plus d’une soixantaine de projections, de débats et d’animations avec le sens critique du public comme invité d’honneur.

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« A Gibraltar, Rieke (Suzanne Wolff, une découverte), médecin urgentiste, prend la mer, seule sur son voilier, pour un long périple qu’elle a minutieusement préparé : elle met le cap sur une île lointaine et inviolée. Rieke n’a peur de rien, ni la solitude ni les aléas climatiques… Elle avait tout prévu sauf, un matin, sur une mer calme, de croiser la route d’un vieux rafiot débordant de migrants africains affamés. Elle prévient par radio les secours internationaux, qui lui interdisent d’intervenir avec ses maigres moyens. Rieke, habituée à sauver des vies, a bien du mal à rester les bras croisés… Mais comment faire quand on est seule au milieu de l’océan face à cette marée humaine en détresse ?
Wolfgang Fischer signe un film d’une audace folle. D’abord, il ose mélanger les genres : « Styx » démarre comme un film d’aventure en solitaire pour se muer subitement en drame existentiel. Ensuite, il ose aller à l’essentiel, réduisant les dialogues au strict minimum : sur le visage (formidablement expressif) de Suzanne Wolff, le spectateur devine tout un spectre d’émotions et de pensées, Fischer ne s’embarrasse pas d’une artificielle voix off pour raconter les tourments de son héroïne. Enfin, sa réalisation est ultra-réaliste : pas de scène en studio, pas d’effets spéciaux en post-production : l’héroïne est en pleine mer, face à la tempête, face à la canicule, et le spectateur participe presque physiquement à son expérience.
A l’issue de la vision de « Styx », le drame des migrants a cessé d’être une problématique abstraite ou un débat politique : c’est une réalité tangible et bouleversante, présentée sans pathos mais avec une intelligence de cinéaste qui force l’admiration. » [Hughes Dayet – rbtf.be]

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